14 Novembre 2011
En route pour THE marathon mythique !
Déjà, voici moins de deux ans, le maillot XMen avait traversé l'Atlantique pour se poser à Central Park. Ce voyage prémonitoire annonçait donc le "vrai" déplacement à NYC, celui que tout marathonien espère pouvoir accrocher un jour à son palmares.
Dès le départ, l'ALBATROS a pu reposer ses ailes en profitant de celles de l'avion... Bien lui en a pris, il en aura besoin plus tard (à partir du mile 22...).
Non, ce n'est pas encore NYC : l'escale à DUBLIN étant suffisament longue, nos deux XMen en ont profité pour aller savourer une Guinness dans un magnifique pub irlandais, le Temple Bar. Excellente entrée en matière...
Enfin arrivés à NY, à la nuit tombée, Joli Cabri, FabJol, Albatros et sa soeurette rejoignent leur logement économique : une chambre pour 4 dans un appartement du Queens, calme et propre. Le seul truc, c'est que le proprio ne les avait pas avertis qu'il dormait (avec femme et enfant)... dans le salon... souvenir d'une "chambre d'hôte" du médoc, en 2009 !!!
Le quai du métro tout proche. Au loin, Manhattan et l'Empire State Builduing.
Dès le lendemain matin, il faut aller récupérer les dossards.
Les XMen ont un premier aperçu de la foule qui les attend et de l'organisation impeccable : des bénévoles partout qui accueillent avec un grand sourire, des souvenirs à acheter (on est au pays du commerce), des stands pour photos souvenirs...
Ensuite, tout au long de la journée, les XMen et leur Fan-Club vont jouer les touristes :
- Time Square : son activité trépidante et les panneaux lumineux géants
- Une pause culture au MOMA avec Picasso, Warhol, ...
Comme à la veille de tout marathon digne de ce nom, pasta party organisée dans la chambre d'hôtel d'un ami ex-niortais (merci Eric), puis retour à l'appart pour une nuit de "repos".
Pour prendre le départ de cette épreuve mythique, Joli Cabri et Albatros se sont levés à 4h15, (nuit courte avec l'angoisse du changement d'heure et rythmée par des messages de France à 1h00 du mat... merci les copines !).
Le préparatif des marathoniens est rapide mais soigné. Il se dit que les français sont très encouragés, alors ils ont mis le paquet !
A peine réveillés, un saut dans le métro pour un long périple à travers le Queens, direction le sud de Manhattan pour prendre le ferry vers States Island. Au passage, jolies vues de Manhattan, sur la statue de la liberté et sur la Sky Line...
Enfin, le bus dépose nos deux XMen près du Verrazano Bridge vers lequel convergent les 47 000 autres coureurs !
Arrivée sur le site du départ, Staten Island et incursion dans le village de la course.
Là encore, le génie de l'organisation US se déploie : les bénévoles (12 000 !) guident les coureurs, tout est fluide, on distribue de l'eau, il y a des WC partout, des lieux de cultes pour toutes les religions... Dimanche oblige, les XMen en profiteront pour faire une petite halte spirituelle.
La foule des coureurs attend patiemment dans le froid : jolie gelée blanche sur la pelouse, mais le ciel est dégagé et on annonce une température idéale pour la course (autour de 10°c).
A ce moment Joli Cabri et Albatros se séparent pour rejoindre chacun leur sas, délimités par... des bus : vague 1 couleur orange et corral 13 pour Albatros / vague 1, couleur bleue et corral 8 pour Joli Cabri.
ENFIN, vers 9h40, l'hymne américain retenti, a capella. Juste après, à pleine puissance, "New York New York" de Lizza Minelli.
Grand moment, l'émotion est palpable.
Au même instant, une bonne partie des XMen, en réunion post-sortie Footing Sport Attitude, est devant la télévision et vie quelques secondes de live par le téléphone de Joli Cabri.
Lancement de la marée humaine sur le pont suspendu le plus connu dans le monde entier, le Verazano Bridge !
1mn30' de course, c'est le temps qu'il faudra à Joli Cabri pour franchir la ligne de départ. Tout de suite beaucoup d'espaces et passage sur le pont avec, comme décor à l'horizon, les immeubles de Manhattan.
Se succèdent ensuite les grandes avenues de New York. Sur plusieurs miles la file impressionnante des coureurs s'étire.
Les spectateurs, une foule immense, encouragent à tout va : beaucoup de cris, d'agitation, de très nombreux groupes de musiques !
Le flocage des maillots vintage est une très bonne idée de Chris Albatros : les XMen sont portés par le public en permanence, aux cris de "Vintz !", "France !", "Couistophe !".
La réponse se fait en tapant dans les mains, en souriant à tout le monde.
Une ambiance de feu !!!
La foule est tellement présente qu'il faut quelquefois se placer au milieu de l'avenue pour se reposer les oreilles et l'esprit !
Seules exceptions dans cette cacophonie : les ponts et le quartier Juif. A ces moments du parcours, il n'y a pratiquement personne et les rares passants juifs orthodoxes regardent ostensiblement ailleurs quand passe le flot des coureurs.
Qu'importe, le reste est tellement formidable que le Fan-Club exulte lui aussi : beaucoup d'endroits du parcours sont accessibles en métro et FabJol assure comme jamais, à son plus grand étonnement d'ailleurs.
Comme prévu, Fab et la soeur de Cris croiseront par trois fois le trajet des oranges. C'est une très belle perf, vue le nombre de participants, et un bien agréable réconfort pour les marathoniens.
Au Queensboro Bridge (mile 15), notre Albatros prend encore quelques photos mais les deux jambes se font lourdes.
Les repères sont en miles, ce qui déroute les habitudes des coureurs niortais, et autant celles de leur supporters qui suivent leur progression en direct live...
Vers le mile 22, quelques douleurs également chez Joli Cabri qui sera en grosse difficulté à partir de ce moment... (35ème).
Les nuits courtes, le décalage horaire, les multiples montées et faux-plats de ce marathon exigeant ne permettent pas de faire une perf.
Compliqué d'arriver bien reposé (c'est déjà compliqué sur un marathon "normal") et de rester suffisament concentré sur sa course avec les sollicitations continuelles.
Un petit regret pour Joli Cabri : ne pas avoir gardé assez d'énergie pour la traversée de Central Park.
Sur le dernier spot avec le Fan-Club, à 1 km de l'arrivée, les XMen frolent l'asphyxie !
Les XMen franchissent la ligne en 3h36 pour Joli Cabri et en 4h05 pour l'Albatros (3h53 pour leur pote Eric).... soit un peu avant la dernière qu'il ont vu arriver... le lendemain (!!!) soit près de 36 heures après le départ (et oui m'sieur dame, vous avez bien lu). Elle marchait avec des béquilles, encadrées de 4 "angels".
Revenons à nos préférés : à l'arrivée dans Central Park, remise de médailles par de nombreux bénévoles, tout sourire aux lèvres et sur un fond de "congratulation !". Encore plus surprenant, dans la rue, de nombreux passants, voyant les coureurs avec leur médaille et la couverture de survie ont la même attitude de sympathie.
C'est sûr, les New Yorkais sont admiratifs et choucoutent les marathoniens.
Que d'émotion ! Comme diraient les américains : "Good job men !".
Le temps de se retrouver (un peu compliqué dans la foule) et nos deux coureurs du jour ont pu échanger leurs impressions à chaud et poser pour la photo souvenir, à Colombus Circle.
Un marathon à l'étranger ne se termine jamais une fois la ligne franchie. NYC n'a pas dérogé à la règle... le week-end s'est poursuivi par une comédie musicale à Brodway. C'était tellement bien que nos deux lascars sont resté éveillés. C'est vrai qu'on a connu pire traitement.
Le lendemain, pique-nique sous le soleil à Central Park, façon festin des rois, avec fois gras et champagne...
On reconnait bien là le coté "amoureux de la bonne chère" de la marque déposée "XMen-orange"...
"Au final, comme prévu, un marathon mythique qui n'usurpe pas sa réputation de marathon XXL !", foi d'Albatros.
Le mot de la pré-fin à Joli Cabri :
"Nous avons vécu des moments magiques, inoubliables. Par contre, il ne faut pas oublier que c'est une course exigeante et... qu'il faut gérer au mieux les à cotés pour en profiter à plein. REALLY MAGNIFIQUE !! "
Et puis, tient, pourquoi pas le mot final de la fin à FabJol, du Fan-Club américain :